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Par Tolbiac204 le 28 Juillet 2020 à 23:00
Pour ce deuxième "Mardi Découverte" organisé par l'Office de Tourisme du Pays Châtillonnais cet été, nous nous sommes rendues Marie-France et moi (le petit loulou avait attrapé la crève : c'est son Papi qui l'a gardé) à Chamesson, un petit village d'environ 300 habitants situé à une dizaine de kilomètres au sud de Châtillon-sur-Seine.
Nous avions rendez-vous (tous masqués bien sûr) avec les propriétaires actuels de l'ancienne Pointerie du village, deux jeunes couples d'une quarantaine d'années.
Victor Lenoble et Léna Chambouleyron sont de la région, Antoine et Ann Boute viennent de Belgique : ils sont décidés à redonner vie à cette ancienne usine et aux bâtiments d'habitation qui l'entourent.
Léna Chambouleyron et Antoine Boute nous présentent ici un plan de Chamesson, situant la Pointerie à l'entrée du village, arrosée par la Seine.
Il s'agit d'un domaine de 4,8 hectares encerclant la Seine et sa dérivation : on voit ici son périmètre tracé en rouge.
Jean Ponsignon - personnalité bien connue des chamessonnais - a déjà fait la visite guidée de la pointerie lors d'une précédente Journée Portes Ouvertes : il est volontaire pour apporter un complément d'informations...
Nous franchissons le pont qui enjambe la Seine.
Au fond, l'usine qui fabriquait des clous de charpente pour les immeubles Haussmanniens à Paris jusqu'en 1938. Fondée en 1860, elle a définitivement cessé de fonctionner en 1938. A la fermeture, les ouvriers ont été reclassés aux usines de Sainte-Colombe-sur-Seine.
Vue sur la Seine de l'autre côté du pont
Cet actinidier produit des kiwis.
La preuve !
Nous dirigeant vers le bief qui enjambe la rivière, nous passons près de la table de la salle-à-manger qui est installée le long de la Seine !
La vie communautaire s'organise ici : lavage de la vaisselle à l'ancienne...
et barbecue improvisé...
Et au-dessus un tableau noir spécifiant l'emploi du temps et les tâches de chacun.
Les propriétaires nous expliquent qu'ils ont commencé à restaurer le bief : ils ont repeint ses poutrelles en fer et remplacé la partie de bois qui sert à fermer les vannes et qui était détériorée. Ils ont été aidés en cela par le propriétaire de la forêt voisine qui leur a fourni le bois.
Ils ont en effet, depuis qu'ils ont acheté la Pointerie en 2017, la charge de réguler le niveau des eaux de la Seine pour ne pas mettre à sec le village de Chamesson en amont.
Un joli environnement, non ?
Voici les anciens bâtiments d'habitation des quelques 100 ouvriers qui travaillaient autrefois ici. Ils appelaient cet endroit "la cour des miracles". Ce sont ces maisons que les actuels propriétaires envisagent de réhabiliter pour les habiter.
A titre indicatif, voici une ancienne photo de la même cour avant son défrichage...
Vers les bâtiments de l'ancienne usine
A l'entrée de l'usine, une manivelle actionne le mécanisme de levage de la vanne qui permet à l'eau de la Seine de faire tourner la turbine située à l'intérieur de l'usine.
La turbine Citroën est toujours en état de fonctionnement : elle fournira l'électricité aux nouveaux propriétaires...
Elle est actionnée par cette roue à eau que l'eau de la Seine entraîne.
Vue sur la charpente de la salle des machines
L'auditoire est attentif aux explications données par les propriétaires.
Voici l'impressionnant tableau électrique qui a été rénové.
Victor, Léna, Ann et Antoine nous entrainent vers d'autres bâtiments (ils sont très nombreux) de l'usine désaffectée.
De 1890 à 1900, lorsque la hauteur de l'eau n'était pas suffisante, les machines à fabriquer les clous fonctionnaient grâce à une machine à vapeur dont on voit ici la cheminée.
Nous empruntons ensuite le petit escalier situé sur la droite... qui fait communiquer cette pièce avec de nombreuses autres.
Des pièces immenses encombrées de tout un tas de matériel pour moi indéterminé...
En traversant la pièce, mes yeux s'arrêtent sur ce livre qui semble tout à fait indispensable aux jeunes acheteurs !
Les anciens outils sur cet établi témoignent du passé de l'usine.
C'est dans cette pièce qui servait autrefois au classement des pointes fabriquées par les ouvriers que Victor Lenoble compte établir sa future boulangerie. Il était encore récemment en stage à la boulangerie bio de Montliot (tenue par la famille Bernard).
Repassant par la salle des machines, je regarde les photos légendées d'une ancienne exposition sur la Pointerie de Chamesson cédée aux actuels propriétaires par l'ancien : une bonne idée de garder une trace du passé.
Les pointiers sont répartis en trois salaires différents selon qu'ils fabriquent des petites pointes (plus délicates à fabriquer) ou des grosses. Les salaires sont horaire pour les ouvriers qualifiés (outilleurs et ajusteurs) et à la pièce pour les non-qualifiés (pointiers). Manœuvres et femmes sont payés aux pièces. Les enfants (eh oui, ils travaillaient à l'époque !) gagnent moitié moins que les adultes.
Une feuille de paye de 1937
"Là , ce sont toutes les femmes qui empaquetaient les pointes".
Sur le blog de Cristaldesaintmarc, on trouve une photo qui lui a été envoyée par un de ses lecteurs, Matthieu Courty. Cette photo représente un panneau publicitaire de toutes les sortes de pointes confectionnées à l'usine.
Nous ressortons de cette visite guidée fort originale un peu interrogateurs : que de travail (toute une vie peut-être) pour réhabiliter cet immense domaine laissé par l'ancien propriétaire dans un triste état : il avait fait retirer les toitures pour ne pas payer l'impôt !
Je souhaite bon courage aux actuels propriétaires qui ont choisi de vivre en communauté, à l'exemple de ces anciens ouvriers de la pointerie.
Et merci à l'Office du Tourisme de Châtillon pour cette visite fort intéressante.
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Par Tolbiac204 le 20 Août 2019 à 23:30
Après avoir visité de fond en comble la ferme forte de La Pothière à Etalante (cliquez ICI pour lire le post), Nadine nous emmène maintenant découvrir le Gaec "Les Marroniers" à Origny. Il s'agit d'un élevage de vaches laitières dont le lait est transformé pour faire des fromages d'Epoisses fermier (l'obtention de l'A.O.P. Epoisses fermier date d'octobre 2002).
C'est Alain Bartkowiez qui va nous expliquer tout, tout, tout, sur cette fabrication mais... - sans prendre de notes et le temps passant - je n'ai pas tout retenu, loin s'en faut !
Dans un premier temps, il nous emmène voir sa ferme située un peu en dehors du village. Les vaches y paissent en "champs ouverts" sur une surface de 145 hectares.Tous les bâtiments de la ferme sont construits en bois pour favoriser l'isolation contre le froid et la chaleur estivale.
Alain Bartkowiez élève des montbéliardes principalement : ce sont elles qui - grâce au fourrage maison - donnent le meilleur lait pour la fabrication de ses fromages. Il a aussi quelques brunes des Alpes. En tout, 70 vaches pour produire le fromage.
De futures productrices d'Epoisses fermier : bon appétit les petits veaux !
Voici l'endroit où les vaches viennent se faire traire : elles se positionnent de chaque côté de cette allée, là où nous avons pris place pour écouter les explications d'Alain Bartkowiez. Dommage que nous ne soyons pas venus pendant la traite...
Le bon déroulement de la traite, faite par les agriculteurs, est assuré par cet appareil connecté.
Un séchoir à foin se trouve à proximité des vaches dans la stabulation.
Il est actionné par de gros ventilateurs qui font un bruit d'enfer quand ils sont en fonctionnement.
La visite de la stabulation terminée, nous revenons à la fromagerie en passant près de l'église du village dont le clocher, précédé d'un auvent, sert de porche.
A l'entrée du magasin, une enseigne annonce la couleur.
Avant de nous approvisionner en fromages..., une visite guidée de la fromagerie.
Pour pénétrer dans cette aire super aseptisée, on doit enfiler des chaussons de protection et mettre une charlotte : quel look les frangin-frangine !
Un prêté pour un rendu !!!
Alain Bartkowiez nous montre ici l'appareil destiné à poser l'opercule sur les pots de yaourts. La fromagerie fabrique en effet - outre l'Epoisses fermier - des yaourts fermiers aux fruits (il y a 12 parfums différents).
Dans une autre pièce, deux personnes du Gaec sont en train de finaliser la préparation des fromages d'Epoisses.
Nous nous sommes ensuite rendus à la boutique !
Ici, on peut acheter du fromage blanc, des yaourts aux fruits, de la crème, et même des flamiches à l'Epoisses...
Nous en avons acheté une qui était vraiment délicieuse et l'avons dégustée accompagnée d'une petite salade.
Dans cette vitrine également réfrigérée, le fameux fromage orange...
Une visite très intéressante mais qui devrait se faire avec un magnétophone : j'ai beaucoup oublié les explications fort fournies d'Alain Bartkowiez...
Merci à l'Office de Tourisme de Châtillon pour cette après-midi bien employée.
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Par Tolbiac204 le 20 Août 2019 à 23:00
Pour clore cette année les "Mardis Découvertes" de l'Office de Tourisme de Châtillon, Nadine a choisi de nous faire découvrir aujourd'hui la ferme forte de La Pothière située à Etalante près d'Aignay-le-Duc. Nous sommes très nombreux à participer à la visite guidée.
Cette fois-ci encore Marie-France nous a accompagnés : il semble qu'elle prenne goût aux petites balades du mardi...
Datant des XV et XVIème siècles, c'était autrefois le Rendez-vous de chasse du Prince de Condé.
Une fois passée la lourde porte en bois à deux vantaux donnant sur un porche imposant,
on accède à la cour carrée autour de laquelle s'articulent tous les bâtiments.
Le plafond du porche est fait de lattes de bois.
A l'intérieur de la cour, on voit au-dessus du porche les fenêtres de la salle des gardes depuis laquelle s'organisait la défense des bâtiments.
Il y avait autrefois à cet endroit une autre porte protégeant la ferme de l'ennemi : on peut encore en voir l'énorme gond.
A l'intérieur de cette tour, un escalier en colimaçon, dont l'entrée se trouve sous le porche, donne accès à une galerie communiquant avec la salle des gardes.
Depuis celle-ci, on a une belle vue sur la cour,
et sur les toits de la ferme et le pigeonnier.
Le pigeonnier vu du plancher des vaches : il est construit en moellons de pierres plates.
En son angle, un beau cadran solaire décoré d'un soleil sculpté
Un épi de faîtage constitué d'une rose des vents surmontée d'un coq en surmonte le toit.
On accède au pigeonnier par cette petite porte ouverte côté ouest.
En montant sur une petite échelle au niveau du cellier inférieur, on accède à l'intérieur du pigeonnier pourvu de nombreux boulins (un boulin correspondait à un couple de pigeons et donc à l'étendue du domaine).
Et maintenant, allons visiter les autres bâtiments de la ferme.
Voici la pièce à vivre des communs avec sa cheminée
Elle possède un ancien plafond de bois.
A côté de la cheminée se trouvait un endroit où l'on lavait le linge en utilisant de la cendre. J'en ai oublié le nom...
Voici une photo qui montre un tel endroit dans une autre ferme.
On y trouve aussi l'espace du four à pain.
et celui de l'évier, sous la fenêtre.
Dans cette partie de la pièce, on faisait aussi sécher les fromages.Ici, on rangeait le bois de chauffage : bref, on avait tout sous la main !
Qui dit ferme dit animaux : voici les soues à cochons,
et les écuries : les distributeurs d'eau ne sont bien sûr pas d'époque. Ils ont été rajoutés postérieurement.
Il y a plusieurs écuries, preuve que la ferme avait une certaine importance.
Sur ce côté, la maison d'habitation actuelle qui date de 1849.
Au centre de la cour, la fontaine est intarissable.
La grange possède une superbe charpente.
Nous quittons maintenant la cour principale en passant par la toute petite porte donnant accès au jardin pour aller à l'extérieur voir le lavoir qui date du XVIème siècle.
Le voici avec sa large baie donnant sur la campagne : il ne devait pas faire chaud en hiver...
Le lavoir possède un très joli toit.
A côté du lavoir, un bâtiment abritant une pièce voûtée dont j'ai un peu oublié l'utilité : une sorte de cuisine me semble-t-il me souvenir...
Superbe en tout cas.
L'ensemble des gens (il y avait tout un groupe venant de Montbard) a paru bien apprécier cette visite et nous aussi.
Merci à l'OT de Châtillon pour ces visites estivales qui nous font découvrir le patrimoine caché de la région.
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Par Tolbiac204 le 30 Juillet 2019 à 23:30
Pour ce dernier Mardis Découvertes de juillet, Nadine nous avait concocté un programme gourmand. Après la visite guidée du château de Vannaire (c'est ICI), elle nous a entraînés à Gomméville pour visiter l'exploitation viticole de Patrick Gillon, visite qui était suivie bien sûr d'une dégustation.
Gomméville ne se trouve qu'à quelques kilomètres de la "frontière" entre la Bourgogne et la Champagne voisine : c'est donc majoritairement du crémant que l'on produit ici.
Patrick Gillon nous emmène tout de suite voir l'une de ses vignes qui domine le plateau : depuis cet endroit la vue est absolument magnifique.
On aperçoit au loin, le village de Charrey.
Le viticulteur nous explique qu'il possède 7 ha de vignes pour le crémant, le vin rouge et le vin blanc, ainsi qu'une vigne en Champagne qu'il fait exploiter car il n'en n'a pas le droit lui-même.
Si cette année les vignes ont été épargnées par les maladies (le mildiou surtout), la canicule a fait du mal : les raisins exposés à l'ouest comme sur cette vigne ont souffert... On voit bien sur ces grappes les grains desséchés.
Côté est par contre, les grappes sont superbes : il s'agit ici de Pinot noir mais Patrick Gillon produit aussi du Chardonnay car les vins résultent souvent d'un assemblage leur conférant leur côté plus ou moins sec ou sucré.
De retour à l'exploitation, Patrick Gillon nous explique tout le processus de vinification.
Les vendanges destinées à l'élaboration des effervescents ou de la vinification des Bourgogne sont exclusivement manuelles. Cette récolte en grappes entières permet de préserver au maximum l'intégrité et la qualité des raisins. La récolte est ensuite transportée sans écrasement jusqu'à la cave dans des caisses percées évitant toute oxydation des jus et dépréciation qualitative.
Chacune des vinifications est spécifique pour l'obtention des vins dits tranquilles (Bourgogne rouge et blanc) ou des effervescents (Crémant). Les raisins et les terroirs des différentes parcelles sont sélectionnés spécialement juste avant vendange pour obtenir ces qualités différentes.
Les grappes de raisin sont ensuite placées dans un pressoir afin d'en extraire le jus (le moût).
Le jus est alors mis dans une cuve de décantation, ce qui permettra de ne garder que la partie limpide du moût (les impuretés tomberont au fond de la cuve).
Le moût ainsi purifié est ensuite transféré dans une autre cuve dans laquelle la vinification a lieu grâce à des ferments naturels (les levures) qui, ajoutés au moût, provoqueront la fermentation alcoolique. C’est un processus long et délicat.
L'effervescence vient de l'ajout de la liqueur de tirage (vin de la cuvée + sucres + levures) lors de la mise en bouteille. Cela entraîne une deuxième fermentation alcoolique, qui dégage le gaz carbonique à l'origine des bulles.
La mise en bouteille peut alors avoir lieu : les bouteilles sont posées sur des pupitres, inclinées vers le bas. Un geste typique et régulier, manuel intervient alors : tourner régulièrement les bouteilles pour que le dépôt de fermentation se dépose dans le goulot.
Le bouchage, étape ultime, intervient après le dégorgement (élimination du dépôt) et l'ajout d'une liqueur d'expédition. Selon son dosage, elle donnera des bruts, des secs ou des demi-secs.
Le dépôt est éliminé en congelant le goulot.
Les bouteilles nous attendaient dans la salle de dégustation.
Patrick Gillon nous a fait goûter à son Crémant Millésimé...
et à son Crémant rosé.
Sympa cette après-midi gustative !
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Par Tolbiac204 le 30 Juillet 2019 à 23:00
Toujours dans le cadre des Mardis Découvertes, Nadine nous a prévu aujourd'hui une visite des extérieurs du château de Vannaire, une toute petite commune de 55 habitants qui n'est qu'à quelques kilomètres de Courcelles, mais je ne savais pas que la commune possédait un château.
Et pour cause...
Cette "maison forte" qui date du XVIème siècle est privée : elle a été achetée il y a une vingtaine d'années par un couple qui la restaure petit à petit.
Un fossé cerne l'entrée de la maison.
Nous étions très nombreux ce jour-là à assister à cette visite.
De ce côté de la maison, la façade est modeste. A côté, la chapelle
C'est Béatrice Dunner, la propriétaire des lieux qui nous fait découvrir son domaine qui a été habité au XIXème siècle par un certain Antoine Madrolle, écrivain et journaliste, que l'on a surnommé "le fou littéraire". Il faut dire qu'il avait pour habitude de grimper dans les arbres du parc où il avait fait installer une cabane pour écrire "plus près de Dieu"...
Dès que l'on contourne l'angle de la chapelle...
on aborde le côté le plus prestigieux de la demeure dont la terrasse donne sur des douves.
Le bâtiment principal, de plan rectangulaire, est garni de deux échauguettes en encorbellement. Au premier étage, Monsieur Viollet, le précédent propriétaire, avait fait peindre une fausse fenêtre avec un volet ouvert et un volet fermé...
On tourne tout autour,
ce qui donne parfois de belles photos...
Jolis reflets dans l'eau
Vue sur le pont dormant
Le pigeonnier a hélas été très abîmé par la tempête de 2013. Madame Dunner nous a dit qu'heureusement l'assurance allait prendre les réparations en charge.
Après ce tour extérieur, Madame Dunner nous propose très gentiment de visiter l'intérieur de sa maison.
Voici le grand salon : il sert aux hôtes des chambres de salle de projection et est couvert d'un parquet très ancien,
Il possède aussi un très beau plafond en bois d'origine.
Sur un mur des restes de peintures
Autrefois, la maison en était couverte mais Monsieur Viollet, qui manquait de fonds..., a vendu beaucoup de choses (toutes les boiseries qui recouvraient la partie inférieure des murs en l’occurrence).
Sur un autre mur, le visage d'un mousquetaire...
A gauche de la cheminée, un placard contient des CD : le vitrail "Art Déco" qui le ferme peut s'éclairer de l'intérieur faisant apparaître une jolie scène champêtre.
Par la fenêtre qui éclaire la pièce on aperçoit la chapelle.
Dans la salle à manger, une belle tapisserie de Jean Lurçat
Au sortir de la maison, une jolie porte donne accès au cellier.
Sur cette pierre d'angle, une inscription en latin donne le nom du sculpteur, Louis Gargarin.
Au passage, je jette un coup d’œil à la chapelle qui mérite - c'est le moins qu'on puisse dire - une bonne restauration.
On peut y voir deux médaillons représentant des angelots musiciens.
La tribune porte une lyre en fer forgé.
Dans le parc, une très belle allée d'arbres
Cette visite a été très sympathique et Béatrice Dunner s'est montrée très accueillante : on reconnait là l'hospitalité des personnes qui tiennent des maisons d'hôtes.
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